Essai Yamaha R9 : un test de performance sur circuit avec une moto nerveuse et rapide

La Yamaha R9 se présente comme un modèle clé de la gamme Yamaha, avec des caractéristiques de haut niveau pour satisfaire les amateurs de supersportives. Ce modèle offre une motorisation bicylindre parallèle de 890 cm3, promettant une conduite dynamique et réactive. Lors de son essai à Séville, malgré des conditions de piste difficiles, cette moto a démontré ses capacités à s’adapter grâce à des technologies avancées telles que le traction control et un quickshifter intégré.
Quand la boue change le plan
Bon, avant de se lancer dans le vif du sujet, faut savoir que la Yamaha R9 devait être testée sur le mythique circuit de Jerez. Mais voilà, la météo en a décidé autrement et l’essai s’est transformé en galère pour nos amis motards. Entre la boue et les conditions déplorables, la piste d’essai était carrément impraticable. Yamaha, toujours réactif, a vite trouvé une solution : direction Séville, un autre circuit pour continuer les tests.
Alors que la R9 devait rivaliser avec des bécanes comme la Ducati Panigale V2, c’est un tout autre terrain qui l’attendait. Mais, avec une bécane comme la Yamaha R9, ça ne va pas la freiner, bien au contraire ! Tu veux en savoir plus sur ce monstre ? Continue de lire, on t’explique tout.
Yamaha R9 : la bête qui fait du bruit
La première chose qui frappe dès qu’on monte sur la Yamaha R9, c’est son moteur. Un bon vieux bicylindre parallèle de 890 cm3, déjà un classique chez Yamaha. Ce moteur, il a du répondant ! La Yamaha R9 n’a pas l’intention de t’épargner, crois-moi. Quand tu ouvres l’accélérateur, t’as l’impression que la bécane te colle au bitume. Alors oui, la R9 n’a pas un moteur monstrueux comme une V4, mais pour un bicylindre, ça pousse fort.
La plage de puissance est bien exploitée, et les montées en régime se font sans accroc. C’est ça que j’aime dans cette moto, elle est agile, vive, mais tout de même assez douce pour ne pas te faire peur. En gros, elle est super fun à conduire, et ça se sent dès les premiers virages.
La partie cycle : de la précision, mais…
Tu veux une moto qui tienne la route, c’est bien ça ? La partie cycle de la Yamaha R9 est carrément réussie, avec un châssis très réactif, mais peut-être un peu trop pour certains. On parle d’une bécane plutôt nerveuse, ce qui est super pour attaquer sur piste, mais si tu n’as pas la main légère, tu risques de t’emmêler dans les virages serrés. C’est agile, c’est sûr, mais il faut un minimum d’habitude pour bien la dompter.
La position de conduite est à la fois sportive et relativement confortable. On sent que Yamaha a voulu un compromis pour que la R9 puisse faire de longs trajets sans trop de souffrance, mais toujours avec une orientation circuit. Les bras légèrement tendus, mais la selle n’est pas trop haute. L’ensemble est bien équilibré pour quelqu’un qui veut attaquer sans avoir l’air d’une tortue après 20 minutes.
Un test sur piste pas comme les autres
Maintenant que tu sais à quoi t’attendre niveau moteur et partie cycle, parlons de la piste. Comme je te disais, le circuit de Séville n’était pas exactement dans des conditions optimales, mais les sensations étaient là. La Yamaha R9 est une moto qui s’adapte bien, même dans des conditions compliquées. Tu sens que Yamaha a mis la gomme côté technologie pour permettre à cette bécane de s’en sortir dans n’importe quel environnement.Malgré la boue et le terrain glissant, la traction était bien maîtrisée grâce à l’électronique bien calibrée. Et franchement, même si ça n’a pas été la plus belle session de test, on a vu que la moto a du potentiel. Elle est capable de s’exprimer pleinement dans des conditions plus normales. C’est un beau petit monstre en devenir, vraiment.