KTM toujours engagé dans le sport : La crise financière n’entraîne pas un retrait du MotoGP
KTM traverse une période turbulente, et c’est une situation qui secoue non seulement l’entreprise, mais aussi l’univers des sports mécaniques. D’un côté, on parle d’une crise financière sérieuse qui a mis l’image de la marque en danger. De l’autre, KTM reste fidèle à son ADN sportif. Alors, que va-t-il se passer pour la marque autrichienne, en particulier en MotoGP ? La question de son implication dans le championnat en 2025 est plus que jamais d’actualité. Raphaël Crambes, le directeur général de KTM France, a récemment pris la parole pour clarifier la situation. On revient sur ce moment charnière pour la bécane orange.
La crise financière de KTM : un tournant ?
Depuis la fin octobre dernier, KTM fait face à des difficultés financières majeures. Cette crise, qui a mis l’entreprise sous pression, a d’abord créé un vent de doute sur la pérennité de ses investissements, notamment en MotoGP. Si tu suis un peu l’actualité de la moto, tu sais que les marques coupent souvent dans leurs dépenses en cas de tempêtes économiques. Et KTM n’a pas échappé à cette règle. Les rumeurs sur une réduction, voire une suspension de l’engagement en MotoGP, ont commencé à enfler.
En effet, au vu des chiffres alarmants, avec une chute des ventes de 21 % en 2024 par rapport à 2023 (292 497 motos contre 372 511), on peut comprendre que KTM ait dû revoir ses priorités. D’ailleurs, le groupe Pierer Mobility a dû faire face à une procédure de redressement judiciaire en autogestion, histoire de redresser la barre avant que la situation ne devienne trop catastrophique. Mais alors, qu’en est-il de l’implication de KTM en MotoGP ?
KTM persiste et signe : la passion du sport avant tout
Raphaël Crambes a vite mis les choses au clair : KTM ne lâche rien. Malgré les vents contraires, la marque autrichienne reste fidèle à sa philosophie. « L’ADN de KTM, c’est le sport », affirme Crambes. Pas question donc de couper les ponts avec le MotoGP, même en pleine crise. Il précise qu’en dépit des difficultés financières, KTM continuera à être impliqué dans les sports mécaniques.
KTM va donc maintenir son investissement, mais avec un peu plus de précaution. Pas question de tout miser sur une seule carte sans réfléchir aux enjeux. D’autant plus que la marque, malgré la crise, a prouvé qu’elle reste solide. En janvier 2024, elle a remporté le Rallye Dakar avec l’Australien Daniel Sanders. C’est un signe fort, non seulement pour les fans, mais aussi pour les investisseurs. KTM n’est pas encore prêt à jeter l’éponge.
Un avenir sportif à confirmer mais pas à couper
Il faut se rendre à l’évidence : KTM a su montrer qu’elle reste une marque solide sur le plan sportif. On le voit avec les performances de ses pilotes en MotoGP, comme Pedro Acosta qui a réalisé le 3e temps aux essais à Buriram. Les résultats sont là, et KTM est loin d’être un figurant dans le championnat. En tout cas, tant qu’ils auront cette soif de victoire, ils continueront de se battre.
Le but, pour KTM, reste de continuer à développer ses trois marques : KTM, Husqvarna, et GasGas. Crambes rappelle que la notion de performance et de compétition fait partie de l’ADN de la marque. « Ready to Race« , c’est bien plus qu’un simple slogan, c’est la ligne de conduite de KTM, même dans cette tempête financière.Mais le groupe ne s’arrête pas là : il vise à redresser la situation financière, en optimisant ses coûts tout en restant fidèle à ses ambitions sportives. D’ici 2025, KTM espère pouvoir renouer avec les succès, à la fois sur les pistes de MotoGP et dans d’autres compétitions.