Lancement du Suzuki e-Address : un premier pas vers une gamme électrique
☝️Suzuki se lance dans l’électrique avec l’e-Address ! Curieux de savoir si ce nouveau scooter peut rivaliser avec ceux de Honda et Yamaha ? Je te promets que les détails sur sa puissance, son autonomie et ses fonctionnalités uniques t’étonneront. Continue ta lecture, tu ne seras pas déçu !
Après Honda et Yamaha, Suzuki était le dernier grand constructeur japonais à ne pas avoir d’offre électrique sur le marché des scooters. Mais voilà que la marque débarque avec l’e-Address, un scooter électrique inspiré de son modèle thermique, l’Address 125. Présenté lors du Bharat Mobility Global Expo 2025 en Inde, ce petit bolide de 4 kW (5,4 ch) propose une autonomie de 87 km et une batterie lithium-fer-phosphate (LFP) de 3,07 kWh. Mais est-ce suffisant pour concurrencer Yamaha, Honda et les autres ? Voyons ça de plus près !
Un moteur de 50cc électrique avec une autonomie correcte
L’e-Address, c’est un peu la réponse tardive de Suzuki au marché de l’électrique. Avec un moteur équivalent à un 50cc thermique, il délivre 4 kW de puissance et un couple de 15 Nm. C’est plus que suffisant pour une utilisation urbaine, mais on ne va pas non plus s’attendre à des performances folles.
L’autonomie annoncée est de 87 km, ce qui est correct pour un scooter de ce gabarit. Le problème ? La recharge. Il faut 6 h 40 pour une charge complète sur une prise classique, et la batterie n’est pas amovible. Donc si t’habites en appartement, bon courage pour trouver une solution pratique…
Des équipements modernes, mais sans fioritures
Côté équipement, Suzuki a fait simple mais efficace. Un écran TFT couleur de 4,2 pouces, connectivité smartphone et navigation simplifiée. Rien de fou, mais largement suffisant pour un scooter urbain.
Le gros plus, c’est le mode marche arrière. Bon, soyons honnêtes, sur un engin de 122 kg, on ne va pas s’en servir tous les jours. Mais c’est toujours bon à prendre.
En ce qui concerne la conduite, trois modes sont proposés :
- Eco : Idéal pour maximiser l’autonomie, mais pas de quoi faire vrombir la bécane.
- Mode A : Augmente le freinage régénératif pour un meilleur frein moteur.
- Mode B : Simule le comportement d’un scooter thermique, parfait pour ceux qui aiment la sensation classique.
Une partie cycle basique, mais efficace
Pour le châssis, Suzuki a misé sur un cadre tubulaire et une fourche télescopique à l’avant, couplée à un amortisseur à l’arrière. Rien de révolutionnaire, mais ça fait le boulot.
Par contre, le freinage aurait mérité un peu plus d’attention. Un disque à l’avant, mais un tambour à l’arrière… On aurait aimé voir un double disque pour un peu plus de mordant.
Un lancement en Inde avant l’Europe
Suzuki prévoit de lancer l’e-Address en Inde en avril 2025, avant d’arriver en Europe en fin d’année. C’est une stratégie logique, vu que le marché indien est très porteur pour les scooters électriques.D’ici 2030, Suzuki veut proposer huit modèles électriques. L’e-Address est donc le premier d’une longue série.