SMX-1 Air V2 d’Alpinestars : des gants d’été
Le cuir, l’air et la confiance : avec les SMX-1 Air V2, Alpinestars signe un gant d’été qui respire à tous les niveaux. Entre protection solide et confort quotidien, retour d’expérience sur une paire taillé pour la route ensoleillée.
Gant court esprit racing pour usage quotidien
Avec les premiers jours doux de la saison, j’ai enfin pu sortir une paire achetée cet hiver : les SMX-1 Air V2 d’Alpinestars. Des gants courts, taillés pour l’été, que j’attendais de pouvoir enfiler depuis 3 mois. D’emblée, leur design m’avait accroché l’œil : coloris noir et jaune fluo (réfléchissant) bien assumé, protections apparentes, look compact. Le style évoque clairement la piste, sans tomber dans l’excès. En main, on comprend vite l’intention : léger, précis, et suffisamment costaud pour affronter les trajets urbains comme les escapades plus rythmées.
Un gant qui respire sans jamais flotter
La promesse de ventilation est tenue. Le mélange de cuir perforé et de mesh 3D sur le dessus fonctionne parfaitement. Dès les premières sorties, on sent que la circulation d’air est bien pensée même s’il fait encore un peu doux : pas de moiteur, pas d’effet sauna. La paume reste sèche, les doigts bien au frais. À rythme modéré, la sensation est là, constante, sans pour autant sacrifier l’ajustement. Pas de flottement, ni de zones molles : tout est tendu, en place, et parfaitement stable sur la main.
Liberté de mouvement et précision au rendez-vous
Les inserts flexibles, bien positionnés au niveau du pouce et entre les doigts, permettent une mobilité quasi naturelle. Le serrage par velcro au poignet maintient le gant fermement, sans compression ni gêne. Sur les leviers, on les oublie et c’est ce que je voulais. Les gestes sont précis, instinctifs, même ganté. Pour mon utilisation quotidienne, c’est un vrai plus. Petit détail qui compte : l’index est compatible avec l’écran tactile, et fonctionne sans souci avec mon téléphone (iPhone). Pratique pour répondre à un appel ou lancer un itinéraire sans retirer les gants.
Confiance absolue en cas de chute
J’ai déjà eu deux rencontres avec le bitume, et les deux fois j’étais équipé de gants d’été Alpinestars. Les gants ont encaissé, les mains n’ont rien eu. Depuis, la marque a toute ma confiance et j’espère que ce modèle hérite de ce même savoir-faire. Les arguments sur le papier sont là : coque rigide en polymère sur les phalanges, renfort latéral, mousse EVA, cuir pleine fleur sur les zones d’impact.
Une couture qui interroge
À l’enfilage, une légère rigidité se fait sentir, notamment au niveau des articulations, à leur décharge j’ai des vraies paluches. Rien de bloquant, mais le gant demande quelques sorties pour vraiment se faire à la main (ou peut-être l’inverse). Ce n’est pas une surprise : j’ai eu le même ressenti sur mes précédents modèles, et ça s’est toujours estompé avec le temps. Le SMX-1 Air V2 ne déroge pas à la règle. Une fois passé ce petit rodage (déjà 2 semaines et j’ai la sensation que ça s’est estompé), le confort prend toute sa place, sans gêne ni point dur.
Un gant qui s’apprivoise mais qui tient ses promesses
Les SMX-1 Air V2 ne sont peut-être pas les plus souples au premier essai, mais une fois quelques trajets dans les gants, la matière se détend juste ce qu’il faut. Le format compact reste un vrai atout dans mon quotidien : faciles à ranger, rapides à enfiler, sans superflu. C’est un modèle qui, dans mon cas, se mérite un peu au début, mais qui se fera vite oublier dès qu’il a trouvé sa forme. Pour ceux qui roulent souvent dès que le soleil revient, c’est un choix réfléchi et fiable.
Un gant presque sans faille pour attaquer la saison
Pensé pour rouler souvent, le SMX-1 Air V2 demande juste un petit temps d’adaptation avant de se révéler totalement. Confort, ventilation, protection : tous les fondamentaux sont là, bien en place, et se bonifient avec l’usage. Ce n’est pas un gant qu’on adopte en une sortie, mais une fois assoupli, il devient un compagnon fiable et agréable. Reste à voir comment il évoluera au fil des kilomètres et des saisons. Mais à ce stade, tout indique qu’on est sur une base solide. La version V3 aura sans doute peu de choses à changer — à moins de viser encore plus haut ?