Vous croyez connaître la Transalp ? Le Honda XL750 Transalp 2025 change tout

Vous montez dessus, vous démarrez, vous roulez : tout paraît fluide. Et pourtant, cette XL750 cache sous sa robe discrète un vrai concentré de technique. Car malgré un air sage, la nouvelle Transalp joue sur plusieurs tableaux. Et elle le fait avec une efficacité mécanique déconcertante, comme seule Honda sait encore en proposer.
Un moteur au double visage
Le bicylindre en ligne de 755 cm³ ne cherche pas à impressionner. Il envoie 91,8 chevaux à 9 500 tr/min, mais c’est à mi-régime qu’il excelle. Vous êtes à 4 000 ? Il tracte. Vous relancez à 6 000 ? Il grogne juste ce qu’il faut. Et le calage à 270° lui offre du relief à chaque rotation du poignet.
Les conduits « Vortex Flow » ? Brevetés. Et efficaces. Le flux d’air est parfaitement canalisé, l’admission est nette, la réponse à l’accélérateur est immédiate. Le TBW (Throttle By Wire) n’est pas un gadget : les 5 modes disponibles permettent d’ajuster la bête à votre humeur comme à la météo. Le mode SPORT est vif, presque nerveux. Le mode RAIN, lui, transforme la moto en tapis volant.
L’embrayage assisté à glissement limite les réactions brutales en rétrogradage, et permet un pilotage souple, même debout sur les repose-pieds. Quant à la version A2, elle se limite à un simple bridage électronique. Rien de plus. Rien de moins.
Partie-cycle : pour ceux qui sortent du bitume
Le cadre en acier ne pèse que 18,3 kg. Léger mais nerveux, il encaisse. Et la fourche inversée Showa de 43 mm, comme le monoamortisseur Pro-Link, ont été revus spécifiquement pour 2025. Compression plus souple à l’avant, amortissement plus ferme à l’arrière. Résultat : meilleure lecture du terrain en tout-terrain, meilleur confort sur route.
Il faut le dire : les réglages sont bien pensés. L’équilibre global reste constant, même en duo avec valises pleines. Et la garde au sol de 210 mm laisse largement de quoi se jeter dans un chemin sans arrière-pensée.
Les roues en 21 et 18 pouces rayonnées chaussent des pneus à chambre : 90/90 devant, 150/70 derrière. Vous partez pour une traversée d’un massif ? Ça tiendra. Vous rentrez par l’autoroute ? Ça tiendra aussi.
Freinage et électronique : rien ne déborde
Double disque avant de 310 mm, étriers deux pistons. Derrière, 256 mm et un piston. L’ensemble fait le travail sans se prendre pour un freinage de hypersport. Et l’ABS est déconnectable à l’arrière via le mode USER. Bien.
Le HSTC ? Il gère le couple, mais aussi le cabrage. Cinq niveaux, c’est suffisant. Et l’ABS dispose de deux niveaux d’intervention. Ce n’est pas une centrale IMU, mais pour le gabarit et le programme de la moto, ça suffit largement. L’électronique ici sert la conduite, pas l’inverse.
Ergonomie et écran : Honda soigne son interface
L’écran TFT de 5 pouces est lisible, clair, personnalisable. Trois modes d’affichage (barre, cercle, simple), une connectivité Honda RoadSync fonctionnelle dès l’app couplée, et une molette 4 axes rétroéclairée qui tombe parfaitement sous le pouce gauche.
La position de conduite est naturelle. Selle à 850 mm, option basse à 820 mm. Le guidon est large sans excès, les repose-pieds bien placés. On peut rouler debout, longtemps. Et ça compte.
La prise USB-C est bien cachée sous la selle, et le porte-bagages est de série. Rien à redire sur la dotation.
Équipements : packs à la carte, mais bien pensés
Il y a les packs Urban, Touring, Aventure, Rallye, Confort. Chacun apporte de vrais accessoires utiles, sans fioritures.
Vous partez en bivouac ? Optez pour les valises alu, la bulle haute et la béquille centrale.
Vous attaquez les chemins ? Montez le sabot moteur, les protège-mains renforcés et les repose-pieds large du pack Rallye.
Tout est disponible au détail, y compris la bagagerie souple 100 % étanche, ou les déflecteurs de bulle en 3 parties. Et pour une fois, la bulle haute est bien dessinée.
Un trail multi-outils, pas une machine à likes
Ce n’est pas une Africa Twin. Ce n’est pas non plus un roadster déguisé. La Transalp 750 assume une position médiane rare : polyvalente, précise, agréable. Et surtout, sans chichi.
Sur route, en ville, en forêt ou à l’autre bout du Massif Central, elle suit. Elle absorbe. Elle accompagne.
Et contrairement à beaucoup, elle ne cherche pas à briller. Elle roule. Fort. Longtemps. Juste.
Pas de chichis, mais…
– 91cv dont 20 ne seront jamais utilisés sur route et 60 jamais utilisés hors route
– un embrayage assisté à glissement limité, peut-être pour les amputés de la main gauche?
– un Ride by wire parce que c’est tellement mieux d’emporter un TPS et un multimetre dans la boîte à outils qu’un câble et un serre câble.
– mais qui permet les sempiternels modes de conduite que la possibilité de sélectionner amuse au moins le temps de sortir du parking de la concession à l’achat.
– des freins qui freinent, mais qui freinent pas, mais en fait si, qu’on peut faire freiner à l’arrière quand même.
– un cadre qui pèse « seulement » 18kg. Ah. Soit 20% plus lourd que celui de la première Transalp, quoi. Alors que tous les gadgets installés sont justifiés par le gain de poids, comme celui-qui suit:
-Et bien entendu, la tablette à la place du tableau de bord, la connectivité et l’absolument indispensable prise USB pour les nomophobes.
Pas de chichis donc.
Mais une béquille centrale en option…
Les motos se vendent mal paraît-il aujourd’hui? Et si les constructeurs proposaient un peu moins de précieuses ridicules?
Un tabloïde idéal en somme. Deux-roues abouti certes, sans aucun défaut majeur c’est entendu. Au quotidien et en cycle urbain le couple du bicylindre ne facilite pas les manœuvres à faible allure : les deux premiers rapports manquent, de fait, de souplesse. Rien de rédhibitoire mais un sujet de vigilance pour qui roule au quotidien dans un environnement urbain.
Il ne lui manque plus que l’excellente boite Dct…
Anto du 43 je roule avec cette nouvelle moto transalp 750 depuis 1 an belle machine en rapport qualité prix sauf l éclairage d origine dommage ont peut pas tout avoir à ce prix
Bonjour,
C’est une moto qui m’a toujours fait rêvé, je suis actuellement en train de passer mon permis A2 à 61 ans
Je ferai un choix quant à l’achat d’une moto, je me renseigne sur les différentes modèles de scrambler Triumph,Ducati,Royal Enfield et Honda
À très vite
Rapport qualité, efficacité , prix sans concurrence. Il y a un peu mieux mais c’est plus cher et peut être moins fiable..
Rapport qualité, efficacité , prix sans concurrence. Il y a un peu mieux mais c’est plus cher et peut être moins fiable..
Tres bonne moto..mais dates de livraison élastique….chaque fois que je passe chez honda c est 6 semaines de délai en plus !!!!ça fait trois fois……alors maintenant je fais un détour..HAHAHA